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La nouvelle famille cigogne

1 novembre 2018

Temps...es-tu là ?

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Bonjour, bonjour les gens!

Avec un titre percutant de la sorte, presque pas besoin de développer, vous aurez compris que c'est un peu chaud bouillant pour moi ces derniers temps!

Mais que s'est-il bien passé dans la vie de la famille cigogne ces dernières semaines ?

Et bien la cigogne, elle ne vole pas, elle court, elle court et elle court... C'est bien simple, je n'ai jamais été autant occupée que ces derniers jours. 

Dire que je revenais dans ma région pour me poser un peu !!!! 

Alors évidemment impossible de passer à côté des devoirs des enfants, de l'organisation familiale, des plannings à réfléchir plusieurs semaines à l'avance pour savoir qui emmène la griotte à l'école, qui la récupère au peri le soir, qui conduit les enfants à mi-chemin pour qu'ils retrouvent leur papa etc.

Et ajoutons à cela des révisions nécessaires pour mon nouveau travail, une grand mère pas très en forme à bichonner aussi bien et aussi fort qu'elle m'a bichonnée moi quand j'étais enfant, une maman qui râle parce que je ne passe jamais boire le café et un frère qui me réclame des sushis, des crêpes et autres tartiflettes...

Bref, occupée je suis mais rassasiée d'amour je deviens!

The new life est en marche, douce, chaude et confortable. Quelques ajustements sont nécessaires et le plus gros morceau, je le savais, reste le travail mais je vais me faire confiance, me donner le temps et accepter pour une fois dans ma vie de ne pas tout maîtriser tout de suite.

Les enfants sont heureux, je pense, j'espère, ils en ont l'air... Ils ont des copains, ils continuent à se chamailler dés qu'ils ont 5 minutes et à me demander la lune donc rien n'a vraiment changé ;-)

Ils sont actuellement en franche comterie pour les vacances, heureux de retrouver leurs potes et leur papa. Je suis contente de les voir joyeux et d'avoir réussi ce pari de resserrer les liens avec leur père.

Moi je suis encore très tendue, il va me falloir du temps. Mais j'essaye de penser un peu à moi. J'ai envie d'aller nager, d'aller au théâtre et au cinéma et je viens de m'embarquer dans une truc de malade justement pour être médiatrice lors d'un débat au cinéma.

Si après ça on me dit que je me laisse porter et que je dois sortir de ma zone de confort...

Bref, ça va pour nous mais %§#@! les filles, mon gang des tibias, c'est incroyable comme vous me manquez !

Je vous embrasse bien fort et je reviens bientôt vous conter la vie auprès d'une adolescente !

Bisous les gens.

ps: pourquoi cette photo ? parce qu'elle représente bien ma vie en ce moment: des fondations un peu fragiles, un savant mélange d'équilibre et de déséquilibre, du monde au sommet mais l'essentiel, c'est qu'elle tienne debout ;-)

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1 octobre 2018

Joyeux anniversaire !

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Elle est là, elle est juste derrière moi, je la regarde, je l'admire, je la contemple... elle à l'odeur du neuf, elle n'a pas encore vécu, elle est toute neuve et n'a ni rayure ni tâche et je l'aime!

Elle, c'est mon cadeau d'anniversaire: la table dont j'ai toujours rêvé!

J'ai toujours eu envie d'avoir une très grande table pour recevoir plein de monde et ne pas être obligée de déplacer les autres, sortir celle du jardin, mettre des tréteaux et faire manger les enfants sur la table basse... j'ai toujours rêvé d'avoir la table parfaite qui serait à la fois assez grande pour toute la tribu et vraiment à mon goût! je l'ai longtemps cherchée et j'ai hésité jusqu'au dernier moment parce que c'est quand même un budget!

Et puis finalement, je me suis fait plaisir!!! j'ai ignoré cette petite voix qui me susurrait que je pourrais plutôt faire plaisir à mes enfants, garder cet argent pour autre chose, acheter des trucs plus utiles et prendre une table moins chére... Parce que je pense que j'ai bien mérité de me faire plaisir, de m'acheter pour une fois un truc qui me plaît vraiment, de penser un peu à moi!

Alors je vous présente Giselle, ma nouvelle table de salle à manger qui peut recevoir ma famille au grand complet, qui pourra aussi recevoir mes amis du pays du fromage, ceux du pays des cigognes et bien plus encore!

Ce post ne sert à rien, il n'est pas le plus marrant ni le plus philosophique de mes posts mais il signifie beaucoup pour moi qui tente d'avancer sur le chemin cabossé de la prise en compte de mes envies...

Bisous les gens et à bientôt autour de Giselle!

20 septembre 2018

Le gang des tibias and co

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J'ai déjà fait allusion ici où là au gang des tibias et voici venu le temps de vous les présenter et de vous raconter leur histoire!

Il y a quelques mois, quand j'ai annoncé à mes collègues chéries et amies que je partais, toutes ont beaucoup ri de m'imaginer dans une ville qui selon elles allait être déprimante à souhait. Je connaissais le chauvinisme Alsacien, j'ai découvert celui Franc-comtois...

J'essayais donc de vendre ma ville natale, de la rendre attrayante et vivante, de leur donner envie de venir me rendre visite...quand m'est venue l'idée de leur parler de ma sortie préférée quand j'étais petite: un ossuaire! 

J'adorais aller là-bas, regarder ces ossements bien rangés, ces pelouses alentour bien nettes et l'atmosphère de tranquillité qui y régnait!

Mais pourquoi ? pourquoi je suis allée leur raconter ça ? elles ont de suite compris la relation entre les os bien rangés et mon côté psychorigide au travail et elles sont parties dans toutes sortes de délires.

Pendant de longues semaines, la chef du gang n'a eu de cesse de remplir mon casier avec toutes sortes d'offrandes que je suis obligée de remettre sur mon nouveau casier! C'est allé des photos d'ossuaires aux dessins de squelette pour atteindre son paroxysme: des os friandise pour chien!

Et puis le coup de grâce aura eu lieu lors de mon pot de départ où tout le monde a poussé la chansonnette sur une chanson bien connue remasterisée par des cinglées.

Voilà l'hisoire du gang des tibias... mais au delà de cette histoire drôle, il en est une beaucoup moins: ces cinglées, je vais devoir les quitter et très bientôt!

Bien plus qu'un travail, bien plus qu'un service, bien plus que des collègues, ce sont des amies que je quitte!

Des amies dont certaines attendent frustrées que je pleure à chaudes larmes de me séparer d'elles... alors je pleure très facilement devant un film ou un documentaire mais très difficilement devant un public ma steph... non pas que ça me soit égal de partir, juste que je suis très pudique et que ce serait mal venu de pleurer alors que c'est mon choix!    

J'ai fait la maligne jusqu'à il y a peu, me disant que j'étais sûre de ma décision, que je me sentais bien ici et que je n'avais aucune raison valable de pleurer...et puis aujourd'hui, les choses ont changé. Est-ce le décompte des heures qui me séparent de la dernière relève, de la dernière couche micro, de la dernière repart', du dernier repas à l'office, du dernier pointage, de la fermeture de mon casier avec tout ce qu'il contient rangé au fond de mon sac où le fait d'avoir mis aujourd'hui un pied dans mon nouveau service avec toutes les angoisses que cela a provoqué ? Toujours est-il que là, tout de suite, c'est difficile, tellement difficile!

Mon gang des tibias, mes amies, mes collègues proches, très proches et moins proches, vous allez tellement me manquer...

"tout choix est un renoncement" j'ai choisi de me rapprocher de ma famille et je renonce à une très belle histoire d'amour en vous quittant.                           Encore une fois merci pour tout, restez comme vous êtes et je ne vous oublie pas...      

Au gang des tibias: Hélène, Laurie, Laure, Pauline, Steph, Laetitia, Aline...

A tous mes collégues...

4 septembre 2018

Mais quel est donc ce vent de calme...

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Pas un bruit, pas un cri, pas une mesquinerie ni une opération commando pour aller chiper un bonbon en cachette...

Ah ben oui, la rentrée à eu lieu, les vacances sont terminées et mes 3 enfants sont tous dans leurs écoles et autres collèges respectifs.

Cette année encore la rentrée à eu lieu en 2 fois. Mon adolescente et ma griotte sont rentrées lundi matin et mon cigogneau mardi. Dire que tout est idyllique serait pur mensonge mais dire que tout est pourri le serait aussi.

Ma grande d'abord puisque c'est elle qui est partie en premier. Le sac à dos sur une épaule, la veste en jean de sa folledingue de copine laissée au pays du fromage, le brushing impeccable et les ongles vernis (qui m'auront coûté un bras) dans les poches de son skinny ultra taille haute, elle est donc partie de bon matin (enfin ils gagnent quand même 30 minutes de sommeil chaque matin et c'est un grand luxe) prendre le bus pour y rejoindre la seule fille qu'elle connaît ici. Elle avait peur qu'il y ait plein de monde à l'arrêt de bus, elle a bien cru qu'elle s'était trompée et pourtant, je n'ai eu aucune nouvelle pendant plus de 10 heures et c'était dur, très dur! au final elle est rentrée en me disant qu'elle voulait retourner dans son ancien collège sans réussir à me trouver des points super négatifs sur celui ci... Sauf qu'il n'y a pas ses copines et j'entends bien qu'à 14 ans, c'est bien là l'essentiel de l'école. Au final, elle était assez souriante et plutôt contente d'y retourner ce matin. A suivre...

Ma griotte elle, rentrait donc en CP. Nouvelle école, nouvelle équipe, nouvelle cantine... Pour rappel, nous parlons de la petite fille qui il y a encore 3 mois avait du mal à ce que je la dépose dans la cour le mercredi matin et non dans la classe après avoir fait un bisou, un câlin et un coucou à la fenêtre... et bien cette petite fille a été extrêmement courageuse et est partie s'assoir à sa place de grande après un seul bisou. Mieux, elle est allée dans la cour en courant à 13h45 sans m'arracher un demi bras au passage! 

Elle était ravie d'avoir des devoirs et nous avons dû répéter la leçon sur l'alphabet 5 fois tant elle fait du zèle (oui oui je profite, je sais pour en avoir deux autres devant que ça ne risque pas de durer) et hier matin, elle a pris le bus pour la première fois pour l'école. Tout s'est bien passé jusqu'à 12h15! en effet, à cette heure ci j'étais devant l'arrêt depuis environ 10 minutes à attendre ma princesse quand j'ai commencé à paniquer parce que j'étais seule et pas de princesse ni de bus, ni de carrosse en vue... aucun numéro à joindre, j'étais prête à appeler Jaques Pradel quand enfin le destrier est arrivé avec à son bord, une petite fille nattée toute tristoune et une accompagnatrice qui avait bien compris que moi je n'avais rien compris! L'arrêt pour récupérer les enfants se trouve de l'autre côté du village... ben oui évidemment, je me souviens l'avoir rêvé il y a 15 jours!!!!!!!!  Bref, rien de grave mais c'était quand même assez inconfortable. Si on ajoute à ça la petite crise de larme du midi parce que "N, elle me manque trop maman" je n'en menais pas bien large moi à table, la bouche pleine de gnocchis et de culpabilité.

Enfin, hier, c'était au tour du cigogneau de partir le sac à l'épaule et les cheveux bien coiffés... il faisait son malin comme ça mais moi, sa mère, je sais bien que c'était pour mieux masquer son anxiété et je sais aussi que ce sont mes cheveux à moi que je vais bientôt m'arracher avec ses devoirs! Pour lui, les choses sont moins paisibles. Il est rentré excité et je voyais bien que cette excitation cachait autre chose. Il est partit comme souvent en mélodrame parce que son emploi du temps est pourri, ses profs aussi, la cantine n'est pas bonne et surtout touuuuuuuuuuuuuuuuuuuus les enfants de sa classe sans exception sont des racailles et pas sympa qui plus est! Mon fils à le sens de la dramaturgie. Il faut dire qu'il avait été bien échaudé dés le départ car un garçon était venu lui parler, il avait l'air sympa mais une fille que nous connaissons et sa soeur sont venues prévenir mon loulou du caractère un peu belliqueux et rebelle à l'autorité du dit garçon. En d'autres termes, elles lui ont dit de ne pas s'approcher de lui sous peine d'avoir de gros ennuis.               J'ai donc passé la soirée à tenter de rassurer mon fils alors qu'il avait plutôt envie de se plaindre et de retourner en franche comté!

Mon aplombs tout récemment acquis en à pris un coup dans l'aile et j'ai passé une mauvaise soirée et mauvaise nuit. J'envisage le retour à Besançon ce soir pour 2 jours avec une boule au ventre. 

J'ai tout de même passé un temps infini hier soir à remplir les papiers, lire les nouveaux règlements des différentes écoles et couvrir les livres (au passage, un peu de pub totalement gratuite pour les couvre livres de handicap international qui en plus de permettre une bonne action sont super pratiques et faciles à utiliser!)

Ma copine Anne a tout résumé lundi soir: "put... t'es toute seule pour te taper toute la paperasse de rentrée des 3 enfants !!!!!!!" oui oui merci Anne, j'ai bien senti hier soir à 23h30 que ça doit être sympa d'être à deux au moins le jour de la rentrée ;-)

 

Donc bilan plutôt pas trop mauvais. Avec des plus et des moins, avec des réussites et des déceptions teintées de nostalgie. Je me suis promis de ne pas culpabiliser mais ceux qui me connaissent me connaissent...On pourra faire un vrai bilan d'ici quelques mois, en attendant, j'accepte qu'ils soient plus que pénibles car plus que stressés et je me réfugie dans la recherche de nos vacances prévues début d'année prochaine.

Bisous les gens et à dans quelques jours parce que dés demain, je retourne voir mes collégues, mon gang des tibias et mes petits prémas qui vont tellement me manquer (ohhhhhhhhhhhhhhhhhhh on a dit stop la nostlagie là!!!!!!)

2 septembre 2018

Et la famille cigogne avait déménagé...

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J'ai naïvement pensé que je pourrai venir écrire ici les quelques jours avant et après mon déménagement. Pauvre petite fille candide que je suis!

Il y a à peine 10 jours, aidée de quelques membres honoraires de ma garde rapprochée, j'ai rempli à ras bord 2 grands camions. Ils contenaient toute ma vie matérielle et beaucoup de mon âme. Après bien des déboires et autres remaniements afin que tout rentre et notamment mon matelas que de mauvaises volontés ont voulu abandonné sur place, nous avons pris la route.

Arrivés à bon port quelques 3h45 plus tard, à 20h donc, je me suis enfin rendue compte que décharger les camions et dormir dans ma nouvelle maison allait être bien difficile. Mais c'était sans compter le comité d'accueil qui nous attendait avec une bière dans une main et une tarte dans l'autre pour faire passer la pilule de la décéption.

Je vous passe les détails burlesques de l'emménagement le lendemain pour ne retenir que l'essentiel: j'ai réussi du premier coup et surtout toute seule à installer une nouvelle box internet, un machin truc bidule pour avoir la télé grâce à cette box et même que ça fonctionnait... (bon depuis le temps, la télécommande du machin truc bidule semble avoir rendu l'âme, la connexion est parfois tellement capricieuse que mon fils refuse d'ouvrir les derniers cartons parce qu'il a décidé que nous allions déménagé d'ici environ 6 mois mais j'étais quand même bien fière!)

La journée à été très très longue, faite de "je mets ça où ?" avec la réponse invariable de l'un de mes frères à base de DTC alors que je n'avais pas encore installé la fameuse boîte à gros mots! Il fallait donc tout répartir, tout placer, tout commencer à ouvrir et surtout faire les yeux doux quand un truc bien lourd se présentait et qu'il fallait annoncer aux porteurs que bien évidemment ça allait dans la chambre en haut...oui oui, celle qui est la plus loin!

Bon on s'est quand même bien marrés et après une dure journée, nous avons passé notre première nuit à la maison.

Depuis ce jour, les cartons s'amenuisent chaque jour, il reste invariablement ceux que je n'ai pas envie d'ouvrir et notamment le carton bordel avec tout ce que j'ai trouvé les derniers jours et qui n'était pas encore empaqueté! Il doit y avoir dedans 18 stylos, des ampoules, mon matériel de couture (hahaha le truc qui ne sert jamais et qui ne servira plus jamais maintenant que maman est à côté) quelques catalogues, que du très intéressant quoi.

Nous prenons nos marques tout doucement, c'est plutôt facile pour le moment, même si c'est plus petit, que l'extérieur est moins avenant et que nous ne connaissons pas encore les bruits, ce qui nous réveille encore la nuit. J'aime bien être ici, je m'y sens plutôt à l'aise et j'ai envie de sortir ma déco pour retrouver un peu de notre maison.

Maison à qui j'ai définitivement dit au revoir il y a 4 jours. Il pleuvait, c'était un temps à dire au revoir! J'ai eu la gorge serrée, les larmes aux yeux et puis s'est passé et bien mieux que je ne l'aurai imaginé. C'était sans compter la reine du gang des tibias (il faudra un jour que je vous présente les membres de mon gang des tibias quand même) qui m'a envoyé un message sur la route et qui m'a fait ouvrir les vannes...

Alors quand je pense à ce que je laisse au pays du fromage, j'essaye de me concentrer sur ce pour quoi je fais tout ça, sur ce que je gagne à être ici et les soirées improvisées, les raclettes surprises et le bonheur de vivre à quelques minutes de toute ma famille me donne raison.

Bien sûr, tout n'est pas rose, il y a des moments de doute, des moments de nostalgie, des moments de peur...je n'ai pas rencontré le prince charmant, il n'est pas venu m'enlever sur son beau cheval blanc, n'a pas résolu tous mes problèmes, la banque continue à être une banque, il y a toujours des gens qui oublient de mettre leur clignotant et la maison n'est toujours pas auto nettoyante ni les enfants super obéissants mais j'ai quand même bien plus souvent le sourire que les larmes ;-)

Maintenant un autre challenge nous attend: la rentrée!

A suivre au prochain épisode...

Des bisous les gens et bonne rentrée à tous les loulous, les profs et particulièrement à ceux qui changent, ceux qui franchissent un cap et ceux qui comme nous, vont vers l'inconnu en  faisant semblant d'être sereins!

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22 août 2018

Ma maison

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Voici venu tout doucement le temps des dernières fois.

Il y a 7 ans, quand j'ai commencé ce blog, j'étais pleine de nostalgie. J'étais triste de quitter mon Alsace d'adoption, le pays de mes deux grands qui avaient le bon accent et qui rapportaient du munster à la journée du goût à l'école. J'étais triste de quitter mes amis, mon travail, mes voisins et...ma maison!

J'ai toujours été très attachée aux lieux où j'ai vécu. Sans doute car j'ai déménagé un nombre de fois incalculable avec mes parents petite. Du coup, j'ai toujours eu envie d'avoir une véritable maison dans laquelle mes enfants grandiraient et où ils aimeraient revenir plus tard pour le gigot (hélène, c'est cadeau) du dimanche!

Que j'étais naïve... c'était sans compter la vie qui avait décidée de ne pas me faire passer par le chemin que j'avais tracé, qui avait décidée de me secouer les poils et les puces pour que ma vie ne ressemble pas à celle de caroline ingall's, c'était sans compter la vie moderne qui ne m'avait pas encore frappée du haut de mes 20 ans.

Je me suis donc attachée aux lieux où j'ai vécu et plus encore à mes deux maison.

Il y a 4 ans, quitter ma maison actuelle aurait été un déchirement. J'ai fait beaucoup de sacrifices pour pouvoir la conserver, j'ai connu plein de mésaventures bancaires et envoyé un paquet de mails incendiaires pour cette maison. Je l'ai bichonnée, j'ai repeint chaque pièce une à une, j'ai aimé y fêter nos anniversaires, noël, halloween... j'ai adoré voir mes enfants sortir devant avec tous leurs copains chaque été et jouer à la gamelle et a dauphin/daupine. J'ai kiffé quand mon papa m'a aménagé ma salle de bain privée en bas (bon elle sera restée privée environ 2 jours avant d'être envahie de serre-tête licorne, de liquid mat teinté café frappé et autre déo lapins crétins) 

Dans cette maison, j'ai ri, j'ai crié, j'ai  pleuré, j'ai attendu avec impatience mon bébé, j'ai allaité, j'ai fait des tonnes de devoirs avec mes enfants, j'ai vu mon fils apprendre à lire, j'ai vu ma grande répéter ses chorégraphies de danse classique, j'ai fait la fête, j'ai bu des apéros, mangé des raclettes, fait l'amour, parlé d'amour, vécu d'amour, reçu mes copines, mes collègues d'amour. J'ai été malade, j'ai soigné mes enfants, j'ai appris de bonnes et de mauvaises nouvelles, j'ai tourné des pages et j'en ai écris plein...

Dans cette maison, j'ai vécu et j'ai vu vivre les être les plus chers à mon coeur.

Aujourd'hui, je ne suis pas triste, j'ai envie de partir, j'ai envie de recommencer autre chose ailleurs tout en emportant tous ces souvenirs avec moi, sans 

rien renier, sans rien oublier et en disant merci à cette maison d'avoir accueilli tant d'émotions, même les plus difficiles.

Cette maison, je l'ai en photo, je l'ai dans ma tête et même si mes filles lui ont dit au revoir hier, même s'il ne me reste plus que 2 dodos ici, même si je refuserais probablement de revenir la voir ensuite, elle fait partie de moi et nous faisons partie d'elle!

21 août 2018

teaser nouvelle saison !

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préviously dans la famille cigogne...

J'ai quitté ce navire avec 3 enfants dont 1 pré-ado, un cigogneau et une griotte!

Il fallait faire une petite mise au point concernant les personnages de cette nouvelle saison avant de commencer. Non pas qu'il y ait beaucoup de changement dans les personnages principaux, je vous rappelle que nous ne sommes pas dans grey's anatomy et que je n'en suis pas à ma quatrième collocation avec ou sans sexe!

Donc, ma pré-ado est devenue une ado du haut de ses bientôt quatorze ans. Elle continue à être une fille adorable, gentille, prévenante et responsable...mais à la sauce ado! Ce qui donne des claquements de porte mais avec des petits courriers d'excuses glissés sous ma porte 30 minutes plus tard. Des soupirs qui doivent s'entendre jusqu'aux états-unis mais une propension à être joyeuse la plupart de temps (surtout quand elle est avec ses copines). De très bonnes résolutions, pas toujours tenues. Des envies de shopping environ 7 fois par semaine. 3 cartons rien que pour son maquillage et ses produits de beauté et j'exagère à peine, mais qu'elle me prête volontiers. Bref, c'est ma grande fille à moi, je suis fière d'elle et de ce qu'elle devient. Elle s'inquiète évidemment de changer de collège pour cette dernière année, de ne pas se faire d'amis, de quitter tout ce qu'elle a ici mais nous avons passé beaucoup de temps à faire en sorte qu'elle ne perde rien et retrouve encore plus là-bas. 

Mon cigogneau lui à prit du galon et se retrouve donc promu pré-ado chiant de la maisonnée ! mais nous l'appelerons le cigogneau pré-ado. Il est toujours aussi râleur, il aime toujours autant les jeux vidéos et il a découvert l'addiction au téléphone portable. Il est assez difficile de le faire quitter ses écrans et les vacances ne sont pas la période la plus facile, alors qu'en temps d'école, il est très limité. Il est le plus joyeux de changer de vie, même s'il expérimente les derniers jours avec les copains un peu amer. Il est heureux de pouvoir aller à la piscine plus souvent, de voir ses tontons et sa famille. Moi j'ai peur de la rentrée car la sixième a été un peu difficile et il a fallu du temps pour que les profs le cernent et l'aident comme il faut. On se dispute souvent mais c'est à la mesure de l'amour que l'on se porte (il doit me dire qu'il m'aime environ 5 fois par jour, tous les jours) et de mon instinct de louve qui depuis sa naissance est particulièrement aiguisé quand il s'agit de lui. Il ne supporte toujours pas l'injustice et la combat toujours autant. Il a plusieurs fois été très courageux de dénoncer du harcèlement et d'autres choses au collège cette année.

Ma griotte grandit, grandit et parle souvent comme une ado ! Je déteste ça, je râle et je gronde les grands parce que je veux qu'elle reste encore ma petite fille. Elle entre en CP à la rentrée, elle est toujours toute petite et bien évidemment très belle. C'est toujours le soleil de la maison, même si les disputes se multiplient avec les grands. Ce n'est pas facile cet écart d'âge. Quand elle était petite, ils s'occupaient d'elle et passaient tout mais ça, c'était avant...         Elle a un caractère bien trempé, elle visite le coin assez régulièrement mais c'est une boule d'amour qui nous fait rire chaque jour. Elle adore l'école (je ne pensais jamais écrire ça...car les 2 premières années ont été difficiles) et est pressée d'entrer au CP pour apprendre à lire.  Son plus grand kiffe dans le déménagement: prendre le bus pour aller à l'école ;-)

Moi, je n'ai rien à déclarer, je n'ai pas grandit, bien sûr que non. J'ai un peu vieillit, je me suis mise à la méditation et j'aimerais faire du théâtre. Je lis toujours autant et j'ai arrêté de fumer. Du coup ma taille de guêpe en a prit un bon coup dans la tronche mais je ne désespère pas de me retrouver au fil du temps. Je suis contente de rentrer chez moi. De voir ma maman quand j'en ai envie, de recevoir mon papa pour l'apéro, de profiter de ma nièce toute neuve et de mes frères adorés (je suis surtout ravie de me faire plein de fric avec la boîte à gros mots que je vais mettre en place quand ils viennent chez nous) et de mieux connaître mes belles soeurs. je vais prendre un peu le relais auprès de ma grand mère et pouvoir vivre un peu. Rien que le fait de ne plus me prendre la tête à savoir ce que je vais faire le la griotte pour chaque rdv médical, chaque jour de travail, chaque imprévu, c'est du repos. Me dire que je vais pouvoir aller au cinéma, boire un verre, aller au resto sans devoir attendre le vendredi qui va bien. Bref, je change de vie. Ma mère vous dirait que je l'ai bien mérité, moi je dis juste que c'était le bon moment.

Notre gros matou n'est plus seul, une petite chatounette est venue agrandir notre famille depuis 1 an et ils feront évidemment partie du voyage. Je suis d'ailleurs bien stressée car depuis 3 semaines mon gros part de longs moments et j'ai peur qu'il ne soit pas rentré pour le déménagement ! 

Je ne sais pas si j'aurais le temps de venir écrire avant le départ de vendredi car je travaille demain et jeudi et la connexion est loin d'être assurée à notre arrivée...alors si jamais, je vous dis à tout bientôt dans notre nouvelle vie.

Bisous les gens !

19 août 2018

Toc toc toc...

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Je l'avais promis, je l'ai fait!

Me voilà de retour sur ce blog tout doucement, à petits pas. 

Je n'avais plus grand chose à raconter, même si je vivais de belles choses, je n'avais plus d'inspiration et plus vraiment de raisons de venir ici raconter nos aventures dans la mesure où les personnes qui me suivaient étaient présentes à mes côtés presque chaque jour.

Et puis un soir, la maman cigogne a eu une envie soudaine de changement...ceux qui me connaissent très très bien savaient que ça finirait par arriver.

Alors me voilà partie tête baissée dans une nouvelle aventure, sûrement celle de ma vie, sûrement celle qui va tout changer.

Je vois déjà la bande des tibias se marrer par là en s'imaginant ma nouvelle aventure remplie d'os. Alors oui, j'aurais pu choisir plus exotique comme aventure. j'aurais pu emmener ma tribu vivre au guatemala et manger du guacamole (aucun rapport mais j'aime cette association), j'aurais pu décider de changer de vie et devenir dresseuse de tigres blancs, j'aurais même pu décider de changer de sexe...et devenir enfin une femme ;-)

A la place, j'ai décidé de décider! J'ai pris une grande décision qui chamboule toute la famille, une décision qui mûrissait depuis longtemps mais qui avait besoin d'un peu de terreau et d'engrais avant de sortir de terre. Cette décision, elle m'appartient. Elle est sans doute la première vraie décision que je prends seule. C'est à la fois très grisant et très flippant parce que je ne peux m'appuyer que sur moi et j'en porte seule la responsabilité. J'ai la chance incensée d'avoir le soutient entier de mes enfants et je ne sais pas quel est ce miracle qui fait que 2 adolescents et une enfant de bientôt 6 ans adhérent à un changement aussi énorme pour eux...l'instinct sûrement!

Je sais au fond de moi que c'est la bonne décision et que de cette aventure va découler une cascade de belles choses.

Après le pays des cigognes, celui du fromage, me voilà de retour au pays des mirabelles!

Alors bien sûr, il me fallait revenir ici pour boucler la boucle et pour faire revivre mon envie d'écriture et de partage avec ce que je vais laisser ici, ceux que je vais laisser ici!

J'ai beaucoup d'idées de sujets et comme je déménage dans une semaine, j'ai loupé déjà plein d'articles et j'aime l'idée de cette profusion de choses à dire. Je vais essayer d'être assidue des touches de mon nouvel ordi et vous narrer la formidable aventure de la famille cigogne.

Un grand merci à ceux qui me soutiennent chaque jour, à ceux qui me font rire, à ceux dont la séparation me tire les larmes, et évidemment merci à ma famille toujours là pour suivre mes tribulations et m'aider encore et encore...

A très vite les gens!

Pour fêter ça, je vous embrasse!

 

29 février 2016

la cigogne s'est perdue!

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Nous recherchions activement la cigogne partie sans prévenir il y plusieurs mois...fort heureusement, après un périple dans divers pays chauds, elle a fini par réapparaître comme elle était partie, sans crier gare, au détour d'un croisement de rue entre ici et là-bas.

Un peu fatiguée par son voyage, elle a mis du temps à raconter enfin ce qui s'était passé pendant ces mois d'absence.

Au final, ce fut court, car il ne s'était pas passé tant de choses que ça. Une petite vie banale de cigogne maman d'une petite famille avec ses moments formidables, ses bons souvenirs engrangés un à un, ses doutes, ses moments de lassitude.

Quelques mois qui ont filé comme une étoile.

Une grande fille cigogne qui entre chaque jour un peu plus dans l'adolescence avec des soucis de plus en plus complexes, des discussions de plus en plus constructives, des questionnements de plus en plus pointus. Entre deux soupirs, entre deux claquements de porte, quelques gros câlins quand même et l'impression que la petite fille s'éloigne à jamais. Le devoir de débuter une nouvelle relation. En gardant bien évidemment tout ce qui a été patiemment construit depuis 11 ans et quelques, mais en modifiant certaines données. Chaque jour est une remise en question avec une ado et nous donne encore plus l'envie de se surpasser pour maintenir ce fil qui devient de plus en plus mince mais solide comme un câble en acier.

Un cigogneau toujours très complexe qui alterne les moments où il se ferait presque oublier tant tout roule et les moments difficiles où rien ne va plus. Une demande constante d'attention et de cadre ferme. Il se révèle de jours en jours de plus en plus sensible, attentionné, généreux et profondément humain. Tout en contradiction ce petit.

Une griotte qui grandit, grandit, grandit et qui ne cesse de faire rire toute la famille. Ses bons mots, ses expressions de grande, ses câlins et ses prises de position de plus en plus nettes et franches nous font fondre de bonheur. Une petite boule d'amour et d'énergie qui regarde la vie avec des yeux de plus en plus gourmands de tout et qui mène son monde à la baguette...magique!

Enfin, une cigogne un peu fatiguée, un peu fermée aussi qui attend avec impatience les premiers jours du printemps pour qu'ils agissent sur son moral, son envie de se remuer, d'espèrer, de faire, de vivre... 

Quelques contrariétés se sont enchaînées, très peu se sont éloignées, d'autres sont venues s'ajouter. Tout ceci sera sans doute passager et la cigogne devrait retrouver sa pétillance (oui la cigogne invente toujours des mots) d'ici peu parce qu'elle travaille dur et parce qu'elle est entourée de beaucoup d'amour.

 

16 novembre 2015

Même pas peur...mon cul!

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- "Tu sais maman, je ne veux plus jamais aller à un concert. Même si c'est celui de Black M"

- "Tu as peur"

- "ah non, je n'ai pas peur, on ne doit pas avoir peur, il ne faut pas leur montrer qu'on a peur!"

 

Moi j'ai peur!

J'ai peur de la guerre, peur de voir ce scénario se répéter encore et encore. Peur des représailles des représailles. Peur de regarder le monde à travers des yeux angoissés.

J'ai peur de voir mourir des inconnus, des amis, de la famille. J'ai peur de mourir.

J'ai peur de me rendre compte que des gens estimés ne le sont plus tant leur réaction face à tout ça est à l'opposé de moi. 

J'ai peur qu'il gagnent la partie ces terroristes. Qu'il réussissent à diviser les gens, à faire grimper encore et toujours la haine, la noirceur, la cruauté physique et psychologique. J'ai peur de devoir entrer en résistance, me battre pour mes droits, pour ma liberté et pour celle de mes enfants.

J'ai peur de ne plus pouvoir rire comme avant, de ne jamais cesser de pleurer, de continuer à avoir cet aire grave et ces pensées tristes dans la tête.

J'ai peur et je le crie haut et fort. 

Cela ne va pas m'empêcher de rester debout, de me battre contre la peur pour continuer à vivre, de montrer les richesses de ce monde à mes enfants, de chérir, d'aider, d'aimer.

Parce que j'ai peur, mais je n'ai pas peur d'avoir peur!

- "Tu as le droit d'avoir peur mon chéri et tu as le droit de le dire mais je vais veiller à ce que la peur ne t'empêche jamais de vivre"

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